Archives Mensuelles: juillet 2009

Forro, une musique et une danse qui tuent sa mère

Retour de soirée brésilienne au Bizzart. Rien à voir avec Nublu et Forro in the dark, évidemment, mais je suis maintenant sûre que j’aime le Forro, la musique, la danse.

Rien à voir avec la salsa qui envahit toutes les pistes depuis 8 (10 ?) ans et dont j’attends la fin (mais si c’est comme le rap quand j’étais petite dans les années 80, on peut dire que c’est raté). Salsa qui me faisait penser que je n’aimais sans doute aucune musique d’Amérique Latine. Eh bien, j’avais tort.

Pourquoi c’était moins bien que NY/Nublu/Forro in the dark ?

  1. Gelen gideni aratir, ou un proverbe turc dans le genre qui dit que le nouveau ne remplace jamais vraiment l’ancien
  2. La nostalgie, plus généralement, de NY. Arguments innombrables, bientôt listés ici.
  3. Le groupe était mauvais. Et pi il a commencé tard. A même réinterprété une chanson de Cabrel en soi-disant Forro. Y a des limites à l’ouverture d’esprit vers la chanson française. On est là pour danser
  4. Mon super cavalier panaméen Miguel n’était pas là (aïe, je retombe dans la nostalgie–d’ailleur faut que je vous parle du mystérieux Miguel, un de ces 4)
  5. Les danseurs étaient nuls. Plusieurs catégories :
    • Le mauvais-danseur qui se la pète, se prend super au sérieux mais venu en sorte de survèt…
    • Le pas-mauvais-danseur, mais pas de quoi faire la queue devant non plus, qui vous donne une leçon au lieu de danser. On n’est pas là pour se faire engueuler. Pas par un mec moche, en sueur, gros, gras-grain-d’orge, mal habillé et mal chaussé.
    • Tous ces mecs autour de la piste à regarder les danseurs avec une lumière dans le regard équivalente à celle dans les yeux de mes chats devant le métro aérien (et encore, mes chats sont sympas et attendrissants). Qu’attendez-vous pour danser ?
    • Les timides, les trop bons pour danser avec des filles débutantes, les vieux, les (trop nombreux) en sneakers moches, ceux qui puent la transpiration, ceux qui ont les mains moites….
  6. Ils avaient « oublié » d’installer la clim. Et essayaient de nous tromper avec quelques ventilos bien placés, mais ça ne suffisait pas du tout à raffrachir l’air ni l’assainir…

A part ça, vous allez pas me croire mais j’ai passé une bonne soirée. Revu 3 copines, en ai trainé une autre et un autre. Et surtout sorti ma petite robe rouge dont le charme oscille entre l’innocence et la femme fatale, et…ta-ta-ta…les célèbres chaussures violettes de chez Steven Madden !! (à voir ici)

Scoop de Miroslav Radman : « voir toutes les mutations qui apparaissent »

C’etait pendant la soutenance de thèse de Francesca Merlin le 8 juin dernier, soutenance dont je voulais longuement parler, mais voilà, le tps passe, et les sujets attendent….

En résumé, elle a fait une brillantissime soutenance (ppt bientôt ici si elle est ok), le jury était dur tout en étant très élogieux. C’etait super interessant et inscructif, mais j’ai pas tout compris…

Miroslav Radman, membre du jury (examinateur) a fait une intervention assez folklorique, qui a mis mal à l’aise et bien fait rigoler les philosophes des sciences (et scientifiques comme moi ?) présents dans la salle.

Mais (vu le titre du billet, et comme je veux (enfin!) twitter ce scoop avant qu’il ne soit publié plus sérieusement), je ne vais pas détailler tout de suite les différentes énormités qu’il nous a servies (mais si vous insistez, promis je mets mes notes au propre, car ça vaut le détour–sauf si plus rien ne vous étonne de MR ?)

Voilà le scoop tel qu’il l’a annoncé (et tel que j’ai pris mes notes, et tel que j’en ai bavardé au pot avec Michel Morange, perplexe comme moi) (mais il rappellait que « dans cette équipe, ils sont très astucieux »):

« J’ai le plaisir de vous annoncer qu’on a une méthode  fluorescente pour voir chaque nouvelle mutation. On peut donc les compter, qu’elles soient retenues (par la selection naturelle, ndlr) ou pas. Cela sera publié dans 2-3 mois »

Michel Morange m’a dit que M. Radman avait parlé de la découverte (espérons-le en termes plus scientifiques et rigoureux) à un congrès (?) à Vancouver (dont MR racontait qu’il revenait exprès pour la soutenance, justement).

Mes questions:

  • Dans quel bêbête on se place ? Coli ou un phage ? ou ?
  • De quelles mutations parle-t-on ? les mutations ponctuelles ?
  • Pourquoi ça parait si difficile de voir TOUTES les mutations ? Pour plein de raisons. Déjà 1 mutation (ponctuelle), c’est au niveau d’une molécule, donc comment « voir » ça ? il faut amplifier l’adn muté et/ou amplifier le signal fluorescent. D’autre part, comment distinguer, biochimiquement, au moment où se fait la mutation, entre le brin muté et le brin d’origine ? Puisqu’il faut qu’on ait un signal quand on a mutation (ie pas de signal avant ni à côté)…Ceci dit, voir toutes les mutations, ne veut pas dire les voir au moment même où elles aparaissent.

Amis biologistes molécularistes (moi ça fait trop longtemps), j’attends vos idées :
1/ Comment feriez-vous ?
2/ Pourquoi n’a-ton jamais réussi jusqu’à aujourdhui, où se trouvent/aient les verrous techniques ?