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Où sont les femmes dans le numérique ? #invisibilité

Hier dans l’émission Place de la toile sur France Culture, nous avons entendu l’ami Jean-No se livrer à son autobiographie numérique, « exercice un peu étrange de l’autobiographie numérique, où il s’agit de raconter sa vie sous l’angle de sa relation aux ordinateurs, à l’informatique et à l’Internet, bref au numérique. »

C’était tout à fait intéressant. De l’attendu, du moins attendu, des détails sur l’enfance de Jean-No, de la relation à son père, des Science et Vie qu’ils lisaient en famille, son 1er ordi, le nombre d’ordis chez lui, son boulot de programmeur plus qu’artiste, d’aideur plus que d’auteur.

Nous avons aussi appris à l’occasion, de l’aveu de Xavier de la Porte (@xporte sur Twitter), que cette rubrique de l’émission n’a pour le moment invité que des hommes (« Le point commun de tous ces gens (en plus d’être des hommes, ce qui ne m’honore pas, je le confesse… « ). De fait de cet aveu, je ne peux plus vraiment faire un procès à @xporte (chez moi, faute avouée est à 200% pardonnée ; tandis que faute pas avouée, je suis très énervée), mais je voulais comprendre quand même.

Alors je lui ai demandé via Twitter comment ça s’était exactement passé :

La liste des invités, d’après la page du tag « autobiographie numérique » , dans l’ordre anté-chronologique : Daniel Schneidermann, François Bon, André Gunthert, Tristant Nitot, David Dufresne. Je ne sais pas si je les aurais qualifiés de « personnalités connues de l’Internet français, sans l’être forcément du grand public. » J’ai l’impression que Daniel Schneidermann est surtout un personnage connu de la télé (le bon vieux Arrêt sur image sur la Cinquième (puis France 5) de 1995 à 2007, puis sur internet depuis que la chaîne a arrêté l’émission) et des journaux (Le Monde avant d’être viré sous prétexte d’un article qui demande à la rédaction de répondre aux attaques de Péan et Cohen ; puis Libération depuis) (pour en savoir plus, la page WP de Daniel Schneidermann), plus que de l’internet mais chacun doit avoir sa propre perception, en fonction notamment de son âge et de sa pratique de ces différents médias. 

Jean-No serait donc le 7ème invité. Cette rubrique n’est pas encore trop vieille, et l’animateur a l’air de demander de l’aide :

…alors aidons-le ! Mais en attendant que @xporte nous dise comment ça s’est passé exactement, je me suis mis à sa place : comment j’aurais fait si je devais trouver des invités intéressants à mon émission ?

Comment trouver des femmes ?

On peut demander aux invités. Rien de tel que la co-optation. Les gens se sentent valorisés, de faire partie d’un club sélect. Je suis sûre que Daniel Schneidermann, François Bon, André Gunthert, Tristant Nitot, David Dufresne ou Jean-Noël Lafargue ont plein de noms à conseiller chacun s’ils y mettent un peu de bonne volonté (qui oserait en douter ?).

On peut demander sur Twitter. On est plein. On aime le numérique. On RT. On crowdsource.

On peut demander aux associations et réseaux informels. Par exemple à Girlz in web « réseau des professionnel-le-s du digital et des nouvelles technologies.  »

On peut demander sur les chan IRC. Y en a plusieurs de féministes, forcément plein qui parlent de numériques ou de ses différentes sous-catégories (art numérique, littérature numérique, etc.)

On peut assister à des événements concernant le numérique/le web/l’informatique, à La Cantine, conférences, on peut lire les rubriques techno des journaux/contacter les journalistes, on peut aussi naviguer de liens en liens (effet boule de neige).

[insérer ici d’autres idées que j’espère voir en commentaires]

Voici quelques pistes de « femmes connues de l’Internet français, sans l’être forcément du grand public »

Y a des femmes au Conseil National du Numérique

Au Conseil National du numérique, sur les 4 membres du bureau, il y a 1 femme. Valérie Peugeot.

Mais sur les 25 autres membres, 13 sont des femmes : Nathalie Andrieux, Virginia Cruz, Marylène Delbourg-Delphis, Marie Ekeland, Virginie Fauvel, Audrey Harris, Laurence le Ny, Sophie Pène, Nathalie Bloch-Pujo, Lara Rouyrès, Cécile Russeil, Nathalie Sonnac, et Brigitte Vallée. Ça laisse le choix.

Y a des femmes chez Silicon Sentier

Chez Silicon Sentier, « Association parisienne, soutenue par la ville de Paris, regroupant des sociétés en technologies open source, réseaux, le Web ou la mobilité. »

Membres du CA : 4 femmes (0 membres d’honneur, et seulement une trésorière au bureau…). Mais la déléguée générale est Marie-Vorgan Le Barzic (absente de la page Gouvernance et statut…)…

Y a des femmes qui font de l’art numérique

Y a au moins Albertine Meunier

Y a des femmes qui codent et dont c’est le métier

Y a au moins Sylvie Tissot, voir Anabole

Y a des femmes qui enseignent les humanités numériques

et même que vous en lisez une

Y a des femmes qui se posent des questions sur les jeux vidéos

Y a au moins @MarLard et ça a fait beaucoup de bruit y a pas si longtemps que ça

Y a des femmes qui font de la recherche en informatique

Y a au moins Clémence Magnien au LIP6 à Paris

Y a des femmes qui utilisent des outils numériques pour comprendre l’histoire

Y a au moins Claire Lemercier, voir sa page de profil au CSO et sur Wikipédia

Y a au moins ces femmes, donc y en a plein d’autres. À vos commentaires !

P.S. Croyez-moi j’aurais préféré ne pas avoir à écrire cet article. J’aurais préféré que la question ne se posât pas du tout, ou que des hommes aussi se sentent concernés. Mais voilà, il faut donc en 2013 encore et toujours être féministe. Féministes tant qu’il le faudra. Merci quand même aux garçons à qui j’ai demandé des noms et qui m’en ont trouvé quelques-uns, très vite. Je les laisse finalement les ajouter en commentaires :)

P.P.S. Et puis pourquoi je fais/on fait le boulot de documentaliste à titre gratuit ? Sortir de la facilité, c’est aussi du boulot.

P.P.P.S. Inviter des femmes dans ces occasions, c’est faire qu’il y ait plus de « personnalités connues de l’Internet français ». #CercleVertueux

J’ai visité l’expo « Amy Winehouse: A Family Portrait » au Musée juif de Londres

Capture d’écran 2013-09-04 à 09.38.54J’en avais entendu parler par la presse en France et j’avais très envie de voir l’expo. Avec une carrière de 2003 à 2011, mondialement célèbre à partir de 2006 et morte à 27 ans, une voix incroyable dans un petit corps malade, Amy me fascinait un peu, sans que je ne me sois intéressée tant que ça à sa personne (ni à sa musique, en fait).

C’est une toute petite expo où il est interdit de prendre des photos (alors que c’est autorisé dans le reste du musée dont je parlerai ailleurs). J’aurais voulu surtout photographier le texte d’introduction qui accueille les visiteurs en guise d’avertissement : ce n’est pas un hommage à un membre particulier de la famille, tous les membres ont la même valeur, ou un blabla du genre…qui te prépare à l’idée que l’expo va précisément être.. un hommage personne (peut-être que je vois de la prétérition partout ?). En même temps, de la part de la famille (en fait, surtout le frère), on s’attend un peu à ça, non ? Ce texte m’a donné un sentiment bizarre, presque de malaise, sans que je puisse l’expliquer plus précisément.

Voici un diaporama de photos ici (pourquoi les journalistes ont le droit de prendre et publier des photos et pas les autres visiteurs ? Surtout vu la qualité de leurs photos, on dirait presque qu’elles sont volées, faites avec un téléphone…)

L’expo tient dans une grande salle d’environ 50 m2, avec plusieurs vitrines contenant des effets personnels de la chanteuse, beaucoup de robes et de chaussures, mais aussi des photos et des objets (disque, bar, sa 1ère guitare, ses livres du Dr Seuss et des Peanuts, passion familiale).

On sent que le frère (qui signe la plupart des textes de l’expo) essaye tout le temps de dédramatiser, de ne surtout pas être trop positif ou nostalgique concernant sa sœur, précisant à 2 reprises qu’elle lui a volé tel objet, que sa guitare ne valait pas un clou mais qu’elle n’utilisait que celle-là, etc. Bizarre. Ou alors il n’est vraiment pas gentil, à essayer de faire le rigolo comme ça.

Les 3 éléments qui m’ont le plus intéressée :

– la dissertation que Amy a écrit pour candidater à l’école de théâtre Sylvia Young. Elle n’a que 12 ans (je crois), et c’est super mûr et personnel. Elle dit qu’elle veut chanter pour que les gens oublient leurs soucis pendant quelques instants.

– la carte de Londres où sont épinglés à leur lieu précis des photos des lieux importants pour elle : la maison de sa grand- mère, la maison où elle a grandi, son école, Camden où elle a choisi de vivre et où elle est morte (et où se trouve le Musée juif). J’aime les cartes, et c’est un bon usage qui en est fait.

– la liste de ses chansons préférées, liste faite à la main quand elle était gamine. Mignonne écriture de gamine, chansons grands classiques du jazz…influence familiale.

Le plus gênant dans l’expo, c’est le silence total sur son mariage houleux, sur son addiction à diverses drogues dures, ses cures de désintoxication (dont a été inspirée la chanson Rehab par laquelle j’ai dû entendre parler d’elle la 1ère fois), et son alcoolisme…qui finira par la tuer. C’est gênant, voire carrément insupportable. L’autre chose qui m’a dérangée, c’est de lire autant de textes assez personnels mais pas très intéressants du frère. Ça donne l’impression qu’il s’est fait plaisir, qu’il s’est fait sa petite expo, et raconte un peu sa vie. Enfin, le site web de l’expo dit « Amy was close to her family and had a strong sense of her Jewish roots and heritage. » Je ne sais pas, mais en tout cas l’expo ne démontre pas vraiment la 2ème partie de la phrase…

Vu le public croisé dans le musée, l’expo a permis de faire venir au Musée juif des gens qui n’y seraient pas allé sinon. Ce qui est une bonne chose, parce que le musée vaut vraiment le détour, pour le coup. Surtout avec des enfants. Voir le billet suivant, quand j’aurais réussi à me dépatouiller avec mes photos et Gimp.

Un enregistrement mp3 qui parle latin : le rêve de tout latiniste !

Ça vient de museomix, je trouvais ça trop dommage de ne pas le publier, écouter du latin parlé, c’est un peu le rêve de tout latiniste, et en tant que latiniste défroquée par paresse, j’ai eu beaucoup de plaisir à entendre ça, et à discuter avec Laurent Chopard, médiateur culturel au Musée gallo romain de Lyon sur les aspects pratiques de la lecture à voix haute (élisions, accentuation, etc.), alors, voilà, cadeau de Claude Jeanneret et de toute l’équipe 10 !

Le discours de Claude, dit, donc, ici.

Pour un karaoké en Allemand ! #programme

Au cours du précédent techno-brunch (4 mars 2012, la 3ème ou la 4ème édition) ((les techno-brunchs n’ont pas encore leur site web, mais ça va arriver)), je ne sais plus comment on s’est retrouvés à plusieurs à chanter (chanter est un grand mot, en effet) en Allemand. Je ne dénoncerai pas ici les noms, mais je les invite à se faire connaitre en commentaires. On s’est dit qu’il y aurait un vrai concept à développer, que ce serait pas plus ridicule que les karaokés asiatiques, mais carrément plus utiles pour tous ceux qui pleurent leur Allemand perdu depuis la fin du lycéen faute de pratiquer. En Allemagne (enfin, à Berlin), tout le monde parle trop bien Anglais. Les Allemands croisés en France parlent trop bien Français. Le cinéma allemand est tout à fait excellent mais ne sort pas si souvent que ça dans les salles. Tout ça au plus grand désespoir de notre pratique.

Ne pleurez plus, nous avons donc une solution pour vous. En plus de la pratique de cette chère langue allemande, les fous rires et le travail des muscles abdominaux sont garantis.

Outils : Youtube. Googler le nom de la chanson et « lyrics ». Et aussi TuneWiki qui permet de synchroniser collaborativement les paroles sur les chansons dans Spotify.

Voici les titres que nous avons chantés. Enjoy, et merci de rajouter vos titres préférés !

L’incontournable tube (politique et poétique) de Nena en 1983, 99 Luftballons

Le très émouvant et politique et poétique également Sag mir, wo die Blumen sind par Marlene Dietrich composée par Pete Seeger et traduite en allemand par Max Colpet (écoutez aussi les versions en Français et en Anglais par la même Marlene Dietrich) :

Ce moment d’hilarité a été aussi pour moi l’occasion de découvrir Rammstein, mais j’ai déjà oublié quelle chanson on tenté..[à mettre à jour asap].

À court d’idées, on est allés chercher l’inspiration du côté de la New Wave Allemande, ce qui nous a permis de découvrir Andreas Dorau et on Fred vom Jupiter :

Je réalise aujourd’hui, en écoutant Fip (ma plus grande source d’inspiration et de découvertes musicales), qu’on avait oublié mon adoré Mack the Knife dans sa version originale en Allemand chanté par Bertoldt Brecht himself (j’écoute beaucoup plus souvent les différents enregistrements de Ella Fitzgerald) :

Je réalise du coup qu’on devrait donc aussi aller voir vers Lotte Lenya (album Lotte Lenya Sings Berlin Theatre Songs of Kurt Weill, 1955) et regarder du côté de Ute Lemper. Bref, encore tout un domaine à défricher et plein de riches soirées in Aussicht ;-)

7 chansons (ou 14 morceaux de musique et de danse)

Tomroud me tague sur son blog, Enroweb me le signale sur Twitter, et me voilà sur youtube à chercher 7 chansons qui « rythment/symbolisent ma vie en ce moment ». Ca tombe bien, je n’avais rien à faire, pas de boulot en retard, pas de bureau à ranger, ni chat à nourrir ni le repas de midi à préparer, youppi !

(ordre arbitraire, ou plutôt l’ordre approx. dans lequel les chansons sont venues à moi, aujourd’hui)

1. Mack The Knife par Ella Fitzgerald (même si c’est autrement plus mortel en vinyle)

2. Violently Happy de Bjork, de son extraordinnaire et intemporel premier album Debut (1993. 16 ans quand même ! Ppur de l’électro, c’est très très fort !)

[http://www.youtube.com/watch?v=u493pUhMOM8&]

3. Le Madison extrait de Bande à part de Jean-Luc Godard, pour la musique, pour la danse, pour le film, pour l’auteur, pour les acteurs…

4. A Forest de Cure (ou The Cure), ma préférée de ce groupe

[http://www.youtube.com/watch?v=xik-y0xlpZ0]

5. Ca me vexe de Mademoiselle K, qui m’a bien fait rire et bouger et chanter en 2006-2007 (?)

[http://www.youtube.com/watch?v=Y8F8n4msbyc]

6. Play Bach de Jacques Loussier Trio, qui m’a fait découvrir et aimer la musique classique (et le jazz !) et Bach en particulier.

7. Hoppala, de Wax Poetic, extrait de l’album Istanbul (vous savez ceux qui sont aussi derrière l’excellent jazz club new-yorkais nublu où je serais prête à passer mes jours et mes nuits)

et 7 bonus parce que vous insistez

B1. Marilyn Monroe chantant My Heart Belongs to Daddy, parce qu’elle est inimitable et inoubliable

B2. Mercan Dede (pas facile de trouver sur youtube les chansons que je préfère, et pi il faut le voir en concert, mais on fait avec ce qu’on a)

B3. That’s Not My Name ! par les Ting Tings, so 2008 pour moi, mais j’aime ! (spéciale dédicace à Bastien, DJ en chef de ma soirée en octobre 2008)

[http://www.youtube.com/watch?v=IN4YMli-Esw]

B4. La Folia, même si ce n’est pas une « chanson », juste pour qu’il y en ait un peu, car c’est indispensable à mes oreilles, au moins une fois par mois.

[http://www.youtube.com/watch?v=7v8zxoEoA_Q]

B5. Space Oddity de David Bowie, dans la catégorie science, cinéma, et Kubrick, etc

[http://www.youtube.com/watch?v=D67kmFzSh_o]

B6. Un peu de bhangra parce que je trouve ça déliramment pêchu et défoulant (spéciale dédicace à Kerem et nos folles nuits Berlinoises de 1996-99)

B7. Bilie Jean de Michael Jackson, car c’est sans doute ma préférée de MJ, et que je ne pouvais pas ne le citer.

[http://www.youtube.com/watch?v=DormkZpfgHE]

Cette liste manque terriblement de rock, mais voilà, c’est ma playlist pour aujourd’hui ! Merci TomRoud !

Note le 18 avril 2010 : modifié/remplacé plein de liens disparus de youtube. Cette méthode d’intgration de vidéos dans un blog ne me semble pas viable du tout…Si vous avez des solutions.

Journal de NY : Michael Jackson est mort ici aussi

C’est dans un magasin que j’ai d’abord entendu qu’il n’allait pas très bien.

Mais c’est dans la rue que j’ai appris qu’il était mort. Les gens parlaient dans la rue, vraiment, comme l’ont rapporté les correspondants de divers journaux. Moi c’était avec les types devant East Village Radio (il y a tjs des types qui traînent devant la radio, et ça fait partie des raisons pour lesquelles j’adore mon quartier)(car, oui, maintenant, c’est mon quartier). M’a expliqué tout ce qu’il savait, l’appel aux urgences (911 ou nine-one-one), la crise cardiaque, les médicaments, les 50 concerts de la prochaine tournée all sold out.

Le gars : It is said he was more famous than Coca-Cola in the whole world, in Africa…We don’t realize it here, how important he was for those black people…

Moi : I wish he was more famous than Coca-Cola, but I am not sure.

On s’est désolés de son jeune âge, et d’une partie de notre enfance/jeunesse (ça dépend des gens) qui partait avec lui.

Michael Jackson Dead sur façade eastvillageradio

(on ne voit pas les 3 bougies allumées en dessous de la vitrine…parce que la photo a été prise le lendemain, avec la une du journal–tout le reste était déjà là la veille au soir, quand l’info est tombée à NY)

Je suis complètement sur le cul, depuis, de découvrir qu’il avait fait son extraordinnaire Billie Jean (ma préférée de toujours) à 24 ans !!!! Et qu’il était donc déjà super super connu à ce jeune âge (merci, je sais qu’il a commencé à chanter enfant, dans les jackson five, ok, mais je n’avais pas réalisé qu’il était déjà devenu la star qu’il était avant ses 30 ans).

East Village Radio lui a consacré une soirée spéciale, les bars et café repassent ses plus grands tubes, et on n’entend que ça dans les magasins (par les radios). Moi, ça me va, j’adore (au présent) (la musique de) Michael Jackson.

Autre son de cloche au Bachelorette Party où j’étais le soir même : les jeunes américaines présentes (dont 1 comédienne, 1 productrice de documentaires, 1 assistant professor de littérature française) ne comprenaient pas trop pourquoi on faisait un tel tapage, I thought he was already forgotten.